mardi 2 juin 2009

Objectif Chicago

C'est tout de même un peu frustrant d'écrire mes aventures à postériori : cela fait maintenant deux semaines que je suis de retour en France, et j'ai le sentiment que ce blog est toujours inachevé, tant et plus est que je passe probablement à côté de plein d'anecdotes sympa à raconter que j'aurais oublié en route...

Peu importe.

Ma dernière semaine au CCS. Les rendus sont passés, les aurevoirs se multiplient, mais il me manque quelque chose, ce sentiment de ne pas avoir tout fait, de laisser quelque chose derriere moi que je n'aurais pas l'occasion de refaire de si tôt. En l'occurence, voyager un peu autour de Detroit. vous me direz, c'est un peu tard de s'y prendre 5 jours avant de prendre l'avion pour Paris, et je vous répondrais non : j'embarque donc vendredi matin dans un bus pour Chicago, pour y rester jusque dimanche matin. Impossible n'est pas francais!

C'est amusant tout de même. On se fait des amis à l'autre bout du globe et on les revoit un an plus tard mais à l'opposé de la planète cette fois : en l'occurence, je n'avais bien entendu pas l'intention d'aller nez au vent à Chicago, même si je ne connaissais pas grand monde la bas, un ami coréen-américain rencontré à Seoul durant l'été 2008, Randy, me propose de m'héberger pour la soirée de samedi ("par contre tu te débrouilles pour vendredi soir!" m'avait-il dit... :/). Sympathique de sa part, surtout que j'avais vraiment envie de visiter la ville!

J'avais pas dormi la nuit de jeudi, ayant trop peur de rater mon bus à 6h et quelques le vendredi matin. Qu'à cela ne tienne, je piquerai un roupillon sur le siège de mon transport bringueballant!
Départ de HockeyTown à Detroit, en face du stade de baseball, déja vu sur mon blog en Septembre 2008 (flânez-y si vous avez raté ca). Une vingtaine de passagers, plus ou moins chargés de bagages, se pressent autour de l'arrêt. Pas de quoi s'affoler pour trouver une place, je me dis. Et j'avais raison.


Et on est parti. La veille, je n'avais pas pu imprimer ma feuille de réservation du ticket, mais avais juste griffonné mon numéro de billet aller et retour sur une page de mon carnet de croquis. Au moment de l'ouvrir pour le monter au conducteur, le mec derrière moi remarque deux trois croquis pourris et commence à me demande si je fais des études liées à ca, etc. Il se trouvait être un ukrainien (à l'anglais impecable) rendant visite à sa soeur à Chicago. Et [j'ai oublié son prénom] m'a tenu la bavette pendant tout le voyage. Moi qui pensais m'ennuyer...mauvaise langue!


Les routes défilent et ne se ressemblent pas . Elles ont un petit gout de celles que l'on a en France, si ce n'est que le paysage automobile est radicalement différent; tantôt bordées d'arbres, tantôt de plaines, granges et vaches, l'autoroute défile, et "bien" installé tout à l'avant du bus, je peux shooter les paysages sympas que l'on traverse au fur et à mesure que l'on s'enfonce dans le Michigan (pour, je le rappelle, rejoindre le Wyoming, puis l'Illinois où se trouve notre destination finale).


Mes chaussures aussi ont fait le voyage^^

Mandatory unnecessary shot.

On fait un arret "degourdissement de jambes" dans une station essence-relais typique : fast food immonde en guise de petit dej frugal, redneck accoudé à la table d'à côté, limite le camion transportant des vaches sur le parking. La première chose qui me vient à l'esprit c'est "hhaha, j'aurais tellement raé ca si j'étais resté à Detroit!". Absolument unique pour quiconque n'est pas du coin^^
Plus tard on passe par des routes de campagnes vraiment pittoresques, qui nous font oublier les kilomètres de highway qu'on a deja englouttis jusque maintenant :


Le temps de piquer un petit roupillon (j'étais tout de même bien fatigué), et je me réveille à l'apporhce finale de Chicago. Le bus est coincé dans les bouchons sur le périph' local, on aperçoit les premiers buildings au fond, mais il pleut. J'aurais pu jubiler, mais la pluie battante et le vent traitre me disent que je vais devoir faire une croix sur les longues marches en ville pour dénicher les détails qui tuent et les prendre en photo (en bon touriste hein...), car mon parapluie est à Detroit.

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