samedi 13 décembre 2008

Etape 16 - Nettoyage du marbre, tape et détails

C'est le moment ultime, la veille du rendu, 3h30 du matin, et encore 10 étudiants dans le studio à peaufiner leur bébé. Une fois que toute l'étape de sprayage est finie, on va retrouver notre bon vieux tape, pour dessiner les lignes de coupe sur la maquette : les portes, les phares, les parechocs...n'importe quoi en fait, en fonction de son design. On utilise généralement du tape très très fin pour rendre ces finitions subtiles.

Les jantes sont finalement apprêtées peintes, collées au pneus, tout est niquel quoi! Je comptais imprimer la typo du nom du concept sur papier transparent pour coller sur le parechoc avant, mais j'ai finalement pas pu le faire...dommage. J'ai quand même les détails les plus importants, y compri le chevron Saab à l'avant! Yay!

Et voici donc la Saab MX-C, le jour de la présentation finale :


Des que je les capte, vous aurez les photos faites par le studio professionnel...

Etape 15 - Le clear coat

Toujours pas de photos, Mais c'est la couche ultime : une fois que toutes les couleurs sont appliquées sur la maquette, c'est bien joli, mais ca manque de reflets. C'est le rôle du clear coat, cette peinture transparente qui va rendre la carrosserie toute bling bling. On en passe une ou deux couches...et c'est enfin fini!

Etape 14 - La peinture

Ici, peindre sa maquette c'est super. Larry est arrivé l'autre jour avec 6 gros catalogues, remplis de références de couleurs, et pas n'importe lesquelles : c'est les couleurs officielles des plein de grands constructeurs. Du coup on peut choisir deux teintes chacun parmi plusieurs centaines. Ceux qui en veulent plus payent le pot de leur poche, mais y'a toujours moyen de s'arranger avec les copains à qui il en reste un peu...

Comem je l'ai dit un peu plus bas, j'ai pu choisir Starfire White, et Navy Blue. Le bleu est arrivé en premier, mais je voulais passer ma couche de blanc d'abord, du coup j'ai du poireauter trois jours...Enfin bon. La encore pas de photos de la premiere couche; Cédric a embarqué le cable de mon appareil pour recharger le sien et du coup j'ai plus de batterie...

Une fois que la première couleur est appliquée, on va faire un joli papier cadeau sur sa maquette! On commencer par détourer les parties à masquer avec un scotch bleu assez souple pour le courber aisément, puis une seconde épaisseur, puis on va faire un emballage avec du papier cadeau bleu qu'on va scotcher par dessus toutes les parties qu'on veut garder de la couleur de la premiere couche, blanc dans mon cas. Comme j'ai trop de chance, Kuni est venu me filer un coup de main, et ses talents innés pour l'origami, étant japonais cela va sans dire, ont été d'une aide incommensurable....


Et une fois que c'est fini, c'est trop joli! haha

Je passe ma couche de bleu, qui parait drôlement saturée, et commence à me dire que c'est un mauvais choix. On verra si la couche de gloss (pour faire de beaux reflets partout) qu'on passera en derniere atténuera tout ca.

Il reste un jour, j'ai pas fini de poncer mes jantes, et il faut encore les appreter et les peindre...plus les pneux...ca rush, ca rush! La pression se fait en fait sentir pour un peu tout le monde dans le studio, car il reste beaucoup de choses à faire et à peine 24h. Du coup les heures de sommeil en retard s'accumulent, et tout le monde stresse et devient aggressif.

Etape 13 - Poncer l'appret


J'ai pas de photos pour cette étape, mais généralement, on ponce la couche d'appret au papier de verre, en commencant gros (180-240) et en terminant au 500, trempé dans l'eau pour atténuer les grains du papier. On appelle ca le wetsanding ici. On pense aussi à faire attention en poncant les arêtes de la voiture, histoire de pas mettre la clay à jour; c'est ce qui m'est arrivé, et c'est franchement pénible de devoir refoutre une couche pour la masquer de nouveau...

jeudi 11 décembre 2008

...Et plus si affinités?

Inutile de le cacher, ce séjour me transcende. Non seulement c'est ma plus longue expérience à l'étranger, mais c'est aussi celle où j'ai appri le plus de choses, qu ce soit sur le plan social, culturel ou éducatif. Certes, les bonnes choses ont une fin...

...mais pourquoi pas prolonger l'expérience?

Car oui, j'ai depuis un peu moins d'une semaine la réponse définitive de Strate College (mon école en France), m'autorisant, ainsi qu'un de mes potes venus avec moi, de prolonger mon échange, et ce jusque début Mai.

Faire des études aux Etats Unis n'est vraiment pas dur. Déja, on peut en entamer n'importe quand, à la seule condition de payer la scolarité. Cela explique la présence considérable de gens mariés ou de plus de 30 ans parmi nous au CCS.
De la même manière, prolonger un échange scolaire se fait les doigts dans le nez. Pas besoin de se soucier de l'immigration, juste faire prolonger son formulaire I-20 autorisant à étudier dans un établissement tiers et pour une certaine période, se faire connaitre du consulat français dans le pays en question (on sait jamais), étendre son assurance rapatriement, obtenir des cours équivalent à son programme en France et quelques autres petites choses pas vraiment embarassantes...Si votre école régulière est en crise, c'est en plus le cas pour moi, c'est une opportunité à saisir, surtout si vous conservez votre statut d'étudiant en échange (pas de frais de scolarité et 4 cours par semaine^^)

Bref, tout ca pour dire que je reste. Par conséquent, restez au jus, mes aventures au pays de Ronald MacDonald sont loin d'être finie.

vendredi 5 décembre 2008

Etape 12 - La couche d'appret

Rien de bien dur la non plus, un bon pistolet à peinture et 30min auront raison de cette étape. On passe en réalité deux couches, histoire de pouvoir poncer les petites imperfections dont je parlais dans le post précédant.


Etape 11 - La couche de sealer

Le sealer c'est une sorte d'appret pour appret. Rien de plus simple. Disons juste que ce n'est pas suffisant à masquer toutes les imperfections de la clay, même si les modeleurs du studio nous on filé un bon coup de main pour rendre les surfaces définitives niquel avant de passer à la peinture...

mercredi 3 décembre 2008

Etape 10 - Finitions / Ready to paint!

Le temps passe vite, et Larry, le directeur de la section design automobile du CCS, rush dans notre studio ce matin, et déclare de sa voix assurée, caractéristique d'un homme de sa stature qui à l'expérience et le talent :

"Ok les gars, la présentation est dans 8 jours, je veux que vendredi (on est mardi) tout le monde ait passé l'appret sur sa maquette. On passera cet après midi pour donner un ordre de passage. Pensez à choisir vos couleurs pour la voiture. Merci!"

Puis repart. Pas de questions.

Je pense à John, un mec de ma classe qui est toujours pas revenu de son week end de Thanxgiving à Miami, et qui a pri un retard de fou...lol.

Kuni vient me voir et me fait "Ok, Romain, toi tu m'as l'air de t'en sortir, je veux que tu ait fini ce soir!" Et ben, on commence à la sentir cette fameuse pression de fin de semestre! Par conséquent, faut rusher un peu : faire les finitions, s'assurer que ses surfaces soient bien lisses, car le moindre défaut sera trahi sans pitié par les reflets, les derniers détails (bas de caisses, sorties d'air à l'arriere...) et être certain d'avoir tout vérifié. Les fichiers Alias de mes jantes ont été envoyés au studio de prototypage rapide, l'imprimante 3D se chargera du reste...

A 4h du matin, en compagnie de 2-3 insomniaques, j'ai enfin fini. Les écopes d'air vont pas bouger, y'a plus de compartiment batterie amovible, mais la bagnole est finie, et ca soulage.

Et comme c'est plus joli avec un marbre propre :


Elle sera peinte en Stafire White pour le corps et en Navy Blue pour la vitre et les pare-chocs. J'attends la prochaine étape avec amusement : 3 couches de sealer (une sorte d'appret pour appret), et 7 d'appret. On fait pas les choses à moitié ici! :)

Certains ont aussi presque fini, et s'autorisent un break pour se changer les idées...


Etape 9 - Erreurs et détails


On se rend pas compte à quel point ca passe vite, mais dans moins de deux semaines, on présente la maquette. Entre temps, il faut pas oublier que les 50-60 maquettes doivent passer à la peinture : autant dire qu'on à plutôt interer à hurry the fuck up^^!

En plein Thanksgiving, certains inconscients rentrent chez eux pour le week end prolongé. D'autres, comme nous petits français, pour qui cette fête nationale aux allures de 1 Mai en France (tout s'arrête) ne représente dans le fond que plus de temps pour bombarder sur sa maquette, préférons rester sur le campus. Toute façon, on a pas vraiment le choix si on veut pas rusher la dernière semaine.

Je profite donc de ce samedi matin pour attaquer ma face avant. J'me dis "chouette, j'vais faire des entrées d'air, ça va défoncer!" et poignarde joyeusement ma la clay pour faire deux trous béants, en réalité censés refroidir les moteurs dans les roues. C'est pas dur mais c'est long, et comme tout bon détail qui se respecte, ca demande plus de minutie et de temps passé à la finition.



...avant de me rendre compte que c'est pas beau, et de les reboucher. Et hop, comment perdre 4h! lol Mais bon, on apprend de ses erreurs.


Je continue de fixer des erreurs un peu partout autour de la caisse : les bas de caisse pas droits, ma ligne de joint entre la partie vitrée et le corps qui est pas bien balancée, l'épaisseur du chanfrein sur la vitre arrière, les passages de roues à fondre dans le volume sur le côté...beaucoup de boulot mine de rien!


La face avant commence enfin à ressembler à une face avant, et ca me plait pas mal. Pas loin du feeling que je recherchais à la base.

Etape 8 - Affinage des lignes et premiers détails

Les grands volumes de la caisse étant résolus, on va commencer à affiner toutes les lignes, mais aussi les rayons, spécialement aux "coins" de la maquette, ces surfaces un peu bâtardes qui font la transition entre les côtés et faces avant et arrière, et qui n'apparaissent que mal en dessin.


J'en profite pour fixer ces saletés de passages de roues, et les faire bien rond relève d'un défi digne de ce nom : le moindre petit dérapage au clinquant aura un impact monstre sur les reflets.

Toutes ces aventures permettent aussi de modifier on design : certain éléments de la phase 2Drendent nettement moins bien en volume, et au contraire, on découvre au fur et à mesure qu'on racle de nouveaux détails, de nouvelles courbes.


Enfin je commence à m'en sortir avec ce graphisme à l'arrière! Reste encore à trouver ce qui ira sur le bas de caisse, qui fait encore un peu dénudé.


Je pensais être assez tranquille avec mes côtés pour le moment, mais non : il y a toujours un détail à retravailler, une ligne qui est pas balancée, une surface qui gondole un peu...par conséquent, on est sans cesse entrain de tourner autour de sa maquette.

Je fabrique aussi en mousse les bas de caisse, et la je m'y vois deja carrément : maquette fonctionnelle, avec les écopes d'air pivotables et la batterie détachable...mais bon, pour le moment il reste des choses plus importantes dont il faut s'occuper : gérer tous ces sales soucis de symétrie par exemple? C'est bie beau un côté niquel, encore faut il que l'autre ait la même tronche...


jeudi 20 novembre 2008

Etape 7 - Les volumes s'affinent


Packer est presque devenu de l'histoire ancienne. Il reste certes des parties de la voiture qui ont besoin d'un peu de clay en plus, pour fixer un problème de symétrie par exemple, mais le gros du boulot se fait maintenant sur les surfaces.
Ma voiture faisait 5cm de trop en largeur. Problème de report entre le tape et les lignes tracées sur le marbre. Par conséquent, j'ai du gratter un peu plus de clay que les autres...Qu'à cela ne tienne, les volumes se forment plus facilement en dégrossissant qu'en packant. Un mal pour un plus.
Ma surface du haut étant relativement réaliste, je m'attaque aux côtés. Et une fois que les côtés sont à peu près finis (désolé j'ai pas de photos du process -_-;), je passe aux faces avant et arrière.


C'est la qu'on se rend compte de l'utilité de faire une maquette. Je ne savais pas trop quel rayon aurait la courbe qui relie mes flancs à mes faces arriere et avant, et j'ai du me battre avec la clay pour fixer ca. Ca ne serait jamais apparu en 2D, et ca permet de comprendre beaucoup mieux comment sa voiture est construite. En l'occurence, dans mon cas, j'ai du ralonger le portafau avant (partie située entre l'axe de la roue avant et l'extrémité avant de la voiture), pour qu ca évite de paraitre trop plat.

Un peu de détail n'est pas de trop, alors je m'y colle lentement : pare chocs, chanfreins, et 3eme feu stop à l'arrière.

Lors de cette étape, la salle devient dégueulasse : les copeaux de clay s'ammoncellent très rapidement, et ca tombe par terre, et on marche dessus, et ca s'incruste, et ca se decolle très difficilement. Du coup, on à l'impression de marcher sur du chocolat^^

Ou pas.

A cette étape du maquettage, des modeleurs professionnels se joignent à la fête : il y à Roman, le sexagenaire qui bosse chez GM, Robert, son fils, et (j'ai plus son nom) son petit-fils. Roman est arrivé aux USA de Pologne il y a 18 ans, parlant pas un mot d'anglais. Il a encore aujourd'hui un accen à couper au couteau, mais ce type a une expérience incroyable en modelage automobile traditionnel, et possède une compréhension des volumes qui dépasse l'entendement. Il a aussi connu Giacometti ("ouais, c'était un bon pote!" dit-il)...cerise sur le gâteau, Roman a déposé un brevet de clinquant à lame courbe, car, oui, il fabrique lui même ses outils...autant dire que quand il parle, y'a interet à l'écouter!

Etape 6 - On commence à racler

Une fois qu'on a atteint sa ligne de profil et sa ligne de face, et que sa voiture commence à fortiori à ressembler à quelque chose, on peut commencer à racler. En anglais, c'est to scrape. Plutôt utile, surtout quand Andrew, le chinois trop blasé de la vie, fait sa maquette juste à côté de vous, et qu'il répète inlassablement, tel une boite vocale :

"I hate scraping!"

Précisons qu'en fait il aime rien^^.

Pour racler, on va utiliser deux types d'outils :

- Les râteaux, qui sont comme leur nom l'indique de petits râteaux munis de dents plus ou moins grosses, aux lames plus ou moins larges, qu'on va utiliser pour affiner grossièrement ses surfaces.

- Les clinquants, qu'on utilisera plus tard, qui sont des lames d'acier aux fonctions et caractéristiques plus ou moins similaires aux râteaux, sauf qu'ils permettent de travailler sur des surfaces plus larges (et ainsi avoir des surfaces uniformes et bien lisses!)

A cette étape, on peut commencer à tracer au couteau les grandes lignes de sa voiture et les intersections de volumes, pour se donner une petite idée de comment on va former ses surfaces.


Téméraire que je suis je commence à affiner mon toit au clinquant. Ca permet d'avoir une bonne idée du profil final de sa voiture, même si les autres volumes sont pas encore bien définis.


Je commence de même à creuser les parties que je ferais dans un autre matériau. Pour ca, je cale une bande de tape bien droite autour du volume à racler...et je racle. Pas plus dur qûe ca^^.

Y'a une fraiseuse et des imprimantes 3D, je vais pas me priver!

Etape 5 - Objectif passages de roue

Les côtés commencent à prendre forme, et sans perdre trop de temps, grâce à mes deux teammates Ludwin et YongSang, qui m'ont filé un coup de main. Comme quoi on peut packer 5cm de clay en 1h!


La voiture est pourtant encore très loin de ses proportions finales, vu qu'il manque encore les passages de roues (les parties qui cachent les suspensions et tout le bazar). On a déja les morceaux de mousse qui vont servir à les construire, on à juste à les placer la où on veut et rajouter de la clay autour. Si on se démerde bien, ils sortiront sans trop de problème une fois que la clay sera dure.


Comme vous pouvez le voir sur la dernière photo, il reste encore du boulot pour atteindre cette foutue ligne de profil...A la différence que maintenant on va pouvoir commencer à utiliser les outils et que ca va être plus amusant.

mardi 11 novembre 2008

American Neighborhood

En revenant de chez le coiffeur, on s'est arrêtés avec Cédric dans une lotissement résidentiel du côté de Royal Oak, pas loin de Detroit. Un quartier typique à l'américaine, avec ses longues rues bordées d'arbres, son parc et ses jeux pour enfants, ses drapeaux américains, ses mansardes sous le porche desquelles il ne manque plus que le gros redneck dans sa rocking chair, sa chevrotine à canon scié à la main... On se dit que finalement, on nage bel et bien en plein cliché, et qu'on a un peu du mal à y croire.


Et pour finir, Cédric qui se la pète à mort^^

Etape 4 - Et ca packe!


C'est la période du semestre où on veut cravacher pour passer plus de temps sur les finitions. à la fin. Par conséquent, on passe tout son temps libre au studio, à packer. Et à packer encore. Jusqu'à ce que son Ferrero Rocher se transforme peu à peu en son véhicule aux formes aphrodisiaques.

Cette étape est la plus maléfique du maquettage. Même quand la clay est molle, elle est relativement dure (voila quelque chose qui en fait rêver plus d'un je le sais), et ce facteur combiné à sa température à la sortie du four, +/-60°C, en font un matériau horrible à étaler à mains nues. Certains petits malins ont des gants, mais le résultat est tout de même dévastateur. Pianistes s'abstenir.


Du coup, les mais se rident, et les ampoules poussent sur les doigts comme les champignons après la pluie.


On dirait que j'ai presque fini, mais en fait loin du compte : il reste à charger les deux côtés, et croyez moi, c'est pas gagné. A partir de cette étape, on compte plus en nombre de couches de clay appliquées, mais en nombre d'heures passées dans le studio (après 6 jours exactement, plus de 40h déja).

Etape 3 - 1ère et 2nde couche

Et quand la clay est finalement malléable, on peux commencer à packer. Packer, du verbe to pack, charger. Oui, on dit charger une maquette, enfin je crois. L'étape est TRES rébarbative, et surtout lente.


C'est aussi le moment où les étudiants commencent à se prêter aux jeux de mots les plus audacieux visant à comparer le "package" de leur maquette à la taille de leur membre, vu que c'est le même mot en anglais. du coup, certains packent très vite, pour avoir la plus grosse...pas astucieux au final, car la clay adhère difficilement si elle est étalée en gros paquets, et au moment de racler, ce sont des pans entiers qui se détachent...

Mais on y est pas encore.

On packe jusqu'à atteindre la ligne de profil de la voiture, couche par couche, en les mélangant bien les unes avec les autres, et tant que la clay est chaude, pour qu'elle adhère bien.


A cette étape, la maquette est encore à l'état de Ferrero Rocher (et surtout, le marbre est super propre^^)

La première couche est appliquée, on enchaine la seconde.


C'est le moment de constater ses premières conneries, dans mon cas d'avoir fait un coeur de mousse trop petit, et je vais donc packer...7 à 8 cm de clay sur les côtés. >_ô