mardi 30 septembre 2008

Les recettes de l'oncle Sam #1

Depuis qu'on est la, on a pu essayer plein de plats différents, certains bons, certains un peu moins pour ne pas dire carrément immondes : je pense en particulier au gouter spécial Cédric, à base de ketchup et de moutarde entre deux tranches de pain de mie. La preuve, hélas, en photo :



Je vais donc vous présenter, autant que faire se peut, les différents plats populaires auxquels on à le droit assez souvent. Aujourd'hui c'est EasyMac. Prononcez Izimèque. Aucune allusion au proxénetisme facile...

- Étape 1 : On ouvre le petit pot pour découvrir un sachet de poudre de fromage (oui, oui) et des macaronis toutes petites à l'allure douteuse. On met un peu d'eau dans le bol, et 2min au micro ondes.



- Étape 2 : Sortez les macaronis du micro ondes. Hmmmmm ca sent tellement bon (en fait ca pue déja). On va maintenant "fabriquer" son propre fromage en versant la poudre dans le pot (les américains ont en effet inventé le fromage, c'est bien connu).



- Étape 3 : Touillez. C'est pret! Y'a plus qu'à vom...se régaler, et surtout en reprendre 4 parce que ca cale PAS DU TOUT.


Haine jouet yaourt mille.

samedi 27 septembre 2008

La fraternité de Wayne State


Si vous avez pu voir l'Effet Papillon, vous avez deja une petite idée de ce qu'est une frat. Pour résumer, c'est une sorte de secte intra-universitaire qui se donne généralement un nom coposé de deux lettres issues de l'alphabet grec : la fraternité dont il est question aujourd'hui se nomme Sigma Pi (prononcez Sigmeu Paille). A propos, Wayne State c'est la super grosse université du coin, 50000 étudiants, campus qui tient sur 2 pâtés de maisons. rien que ca.

Spa vraiment une maison, plutôt une mansarde...

Je connais pas trop le principe de la fraternité vu que j'en fais pas partie, mais je sais qu'ils sont super soudés les uns aux autres, et que devenir frat brother demande beaucoup de volonté et d'investisssement. Pour ce que j'en ai vu, la Sigma Pi de WS a acheté une maison entière pour y faire juste des soirées. Je vous laisse imaginer l'état des locaux...
Parlons en de ces soirées. Le principe est simple : on rentre pour 5$ et on boit jusqu'à ce qu'il y ait plus rien ou que les flics arrivent (et la il faut savoir courir vite). Les gens sont majoritairement de WSU, mais les étudiants du CCS sont les bienvenus. Les frères ont prévus les choses en grand : DJ à l'appui, videur (pour perpétrer les clichés, ce dernier est noir et pèse un bon 250kgs), plus de 800 canettes de bière, et un thème par soirée.

  • La première était ice breaking party pour fêter la reprise des cours : un glacon de la taille d'une table basse sur la terrasse, dans lequel étaient creusé des petits tunnels. L'alcool versé en haut du petit tunnel serpentait jusque dans la bouche d'une nana à moitié à poil, à l'autre bout du parcours.

  • Puis, soirée punk band : un groupe de punk rock vient jouer au sous sol de la maison. On se croirait limite dans american Pie. Par ailleurs, les gens se faisaient écrire plein de trucs bizarres au stylo fluo sur le corps, et après ca flashait sous la lumière noire (soit dit en passant, au moins un tube de lumière noire dans toutes les pièces de la maison, même les toilettes^^)

Je me demande encore comment ils jouaient avec aussi peu de lumière...

Dans la salle de bain, sisi...de la lumière noire

  • Enfin hier : soirée Monopoly. A l'entrée on recevait 10 billets de Monopoly Sigma Pi. Le concept était de les donner aux filles de la soirée, avec parcimonie néanmoins car la fille avec le plus de billets à la fin de la soirée gagnait un cheque cadeau de...50$. Evidemment pour avoir des billets, fallait les mériter...certaines n'ont pas hésité à montrer leur seins, ou à se rouler des pelles. Des fois on se demande quand même si on rêve pas éveillé tellement c'est dingue. Mais finalement non. C'est ca toute l'année aux Etats-Unis.
J'en ai donné 5...mais j'ai pas eu le droit de prendre de photos XD

Les toilettes...super glauque en vrai.

Petit point sur les Jelly Shots : Préparés par centaines, ce sont de petites capsules qu'on peut avoir par paire pour un dollar, remplies de...confiture de vodka!!! rouge ou vert, ca a un succès fou auprès des invités. C'est Chelsea, la seule soeur de la fraternité qui les distribue toute la soirée.


Aux soirées Wayne State, on peut rencontrer des nanas de magazines, qui dansent comme à la télé et qu'on peut aborder et qu'on peut même discuter avec sans se faire jarter.



Pour finir, les frères ont la réputation d'être de gros cons, mais sont plutôt simpa dans le fond. en apprenant qu'on était francais (Victor et moi), un frère nous a offert pour 3 dollars chacun de Jelly Shots. C'est le french effect ici : Il suffit de dire "Je suis francais et j'ai grandi à Paris" pour que les gens nous trouvent super trop vachement cool. Le retour en Chiraquie et l'anonymat latent qui nous frappe tous dans la rue va être dur.

Pour finir, petite série de photos, dont celle prise avec les ploucs simpas et l'armoire qui parle :

La cave, et le QG à bière...

Dans le jardin, toujours beaucoup de monde




Très fiers de leur blaze, les frères ont écrit Sigma Pi une bonne cinquantaine de fois dans toue la maison!


Un mois déja...


Le temps passe bien vite...et Victor, Cédric et moi représentons toujours aussi fièrement notre drapeau tricolore!

La combinaison parfaite

Pour survivre aux études sup ici, un étudiant doit savoir faire juste deux choses : travailler beaucoup et s'amuser beaucoup.

Travailler beaucoup : Oui, les charettes sont quasi quotidiennes pour les 1ères années ici. Un manque d'organisation cruel qui les pousse a travailler over night (nuit blanche) comme ils disent, et accumuler les heures de sommeil en retard. C'est pas vraiment les cas de Cedric, Vic et moi, puisque notre programme est allegé, mais mes floormates travaillent jusque 4h du mat 3 jours par semaine. Comme les gens ici sont très peu organisés, les dechets s'amassent, et certains font leurs rendus en retards sur la moquette, faute de surface plane pour travailler, un hamburger à la main pour caler la faim...mauvaise hygiène de vie, me diront certain(e)s, mais la plupart des quatrièmes années ici nous soutiennent que tout le monde y passe un jour ou l'autre...flippant.

Matt en charette concept...

S'amuser beaucoup : Parce que quand on a fini le travail, ou pas d'ailleurs, on a le droit de s'amuser un peu. Certes, les plus faibles vont dormir et ratent tout, car la vie étudiante est plutôt riche ici. Les autres en profitent, car il n'y a pas grand chose d'autre à faire autour du campus, excepté se faire tuer au coin d'une rue.
Le jour, je dirais qu'on peut trouver 4 activités par semaine sur le campus :
Chateau gonflables pour étudiants attardés.

Photo souvenir dans un siège gonflable géant.

Création de petits animaux en ballons. Qui a dit "charette"?

De nuit, les soirées sont moultes, et il suffit de suivre les autres étudiants pour atterrir quelque part et passer un bon moment. Ici, les gens organisent des party même durant les jours de cours. Il n'y a pas vraiment de césure entre le travail et l'amusement, tout est très spontané. Du coup, nous les ptits francais sommes allés a plus de soirées en un mois que dans toute notre vie. Je me demande ce que pensent les étudiants américains qui viennent en échange en France...

Victor et Esther au combini...

lundi 22 septembre 2008

Le pays des étudiants rigolos

Oui, et c'est parfois très rigolo. Le gros problème des étudiants ici c'est qu'ils boivent sans vraiment s'en rendre compte, et qu'ils finissent complètement sciés parfois avant même qu'une soirée commence. D'autres sont naturellement rigolos. Petit highlight des meilleurs cas que j'ai relevés :
  • La nana bourrée : Une anthologie ici. Ce sont souvent les nanas qui tombent les premières. Tu arrives à une soirée, tout sobre et...PAF t'en a dja une qui vient se frotter contre toi, qui te connait meme pas, et qui visiblement t'as pas attendu pour picoler un coup. Généralement, elles finissent sur une chaise en attendant la remontée du liquide diabolique, mais avant ca, elles ont voulu lecher les dents de 17 garcons et 4 filles (en même temps).

  • Le mec bourré : Il y en a plusieurs types. Pour faire court, il y a celui qui se cogne dans les murs, celui qui va baiser la nana bourrée mais qui va finalement être pitoyable tellement qu'il est bourré, celui qui devient super aggressif (qui en plus avait ramené un poing américain...), celui qui vient te voir pour te dire que la France, en fait c'est vraiment super, même s'il y est jamais allé, et que t'es son meilleur ami. Curieusement, un mec bourré vient toujours rendre son diner à 2 mètres de toi.
  • Rob : Rob c'est un cas à part. Il a appri à parler le français en phonétique dans une émission canadienne dite "intellectuelle". En vrac il sait dire "Mon zob est un lance-flamme", "Tu as 206 os dans ton corps, en veux-tu un de plus?" ou encore "Ma montre magique me dit qu'il y a une soirée dans ton pantalon". Et non, arrêtez de me harceler avec cette question, Rob est complètement sobre.
  • Le mec qui roule : On le croise sur le campus, et son haleine ne sent pas que le Coca-Cola, croyez moi^^ Il se couche par terre, roule dans l'herbe, se lève, regarde autour de lui et nous demande où est Sacha. Qulqu'un lui dit (sans chercher à comprendre) "à l'autre bout du campus". Et ca rate pas hein! le gars se recouche et roule de nouveau. Je cherche encore pourquoi.

  • Le mec qui bloque l'ascenseur : Sans doute le plus rigolo de tous. Enfin, c'est ce qu'il croit. Quand on attend l'ascenseur 5 min, et croyez moi c'est long, on finit par descendre à pied, pour voir qu'un mec est couché par terre et empêche les portes de se fermer au rez de chaussée. Tellement hahaha que j'en ris encore, tiens.
  • Alex & Joe : Accessoirement les voisins de palier. En plus de faire des blagues tout le temps, ils aiment bien embêter les autres, par exemple en leur piquant leur table basse la nuit ou en "empruntant" des sous vêtements aux nanas pour en faire des glaçons. Joe aime aussi imiter le drogué en manque avec une poignée de farine, et Alex écoute des chants traditionnels grecs...

  • Le fantôme de la cafèt' : Qui s'amuse à empiler les fauteuils de la cafet pendant la nuit. Un nouvel empilement à chaque fois...

Bienvenue chez les fous.

Enfermés sur le campus


Le gros problème de Detroit, c'est la sureté. Quand le staff de l'école demande de faire vraiment attention de jour comme de nuit quand on s'éloigne un peu de l'école, c'est que ca doit vraiment être dangereux. On a beau être loin de la fameuse zone 8 Miles, quand on entend des coups de feu qui viennent de quelques centaines de mètres de notre chambre, ou qu'on voit passer en deuspi 5 voitures de flics devant l'école, toutes sirènes hurlantes, on n'a qu'une envie, c'est de rester chez soi.

Notre résidence est un vieux batiment des années 20. Presque tout est d'époque : le lobby, l'ascenseur, les chambres. D'ailleurs le lobby, il donne bien envie:


des super canapés, des magazines en pagaille, des dorures au plafond et des rideaux en baldaquin...dans le reste du batiment, on peut trouver en vrac :

  • 12 étages de chambres
  • une salle de sport
  • une salle de peinture (pour les grapheurs)
  • une mini banque
  • une grande laverie
  • des distributeurs en pagaille
  • 3 kilos de pomme de terre
  • 2 éponges
  • 1 paquet de cookies
  • des raviolis
Oups je vous ai lu ma liste de course...ok, mea culpa, la blague a déja été faite cent fois^_^ Comprenne qui saura!

Les autres batiments du campus sont ouverts 24/7 à condition d'avoir son passe étudiant. Idéal le dimanche matin quand on se fait ch...qu'on veut travailler encore plus dur, de pouvoir acceder aux salles info ou aux ateliers de dessin.

mardi 16 septembre 2008

La journée typique

Une journée typique au CCS : c'est lundi, et c'est la journée la plus chargée : 6 heures de cours, oh mon dieu, insupportable.


- 7h50 : Lever, douche, ptit dej' vite fait. Penser à checker Facebook vu que c'est le support de contact de 90% des étudiants ici. Ce matin, j'ai appri qu'il y aurait une soirée jeudi, et samedi. Sweet.

- 8h45 : Les affaires sont prêtes, à savoir un ptit carnet de notes et un crayon. Un vrai luxe d'habiter à moins de 100m de la salle de cours. Et c'est parti pour le cours d'Alias. La salle est au sous sol du Walter B. Building que vous voyez sur la photo.



- 8h55 : Laisse beton les couloirs de ouf dans ce batiment. On dirait une prison avec des cellules de 50m² equipées de Cintiq. Si c'est ca, j'ai envie de prendre perpète!






- 9h10 : Installation dans la salle de 3D. Le temps de finir sa nuit jusqu'à ce que le prof se décide à commencer le cours.




- 10h30 :
"Pique noffin', dro eu ceurve". Milton Antonick, j'adore ton accent! Today, on apprend à faire des courbes. C'est plus rigolo que Solidworks, vu que le prof à l'air de découvrir Alias en même temps que nous! Un gamin de 70 ans^^

- 11h45 : Moitié de la journée. Et une jolie ptite lampounette! Le temps est passé bien vite : normal, on s'amuse, et on progresse en même temps!



- 12h30 :
On fait la queue à la cafet. C'est pas terrible, mais y'a pas de resto autour du campus. Du coup on regrette Str...j'ai rien dit^^




- 12h45 : Un panini, un gobelet de soda degueu et un mini sachet de chips BBQ : le repas typique ici. On se pose dans un coin avec un 1ere année, Cédric, et Tyler Muffet, une super pointure de l'option automobile ici, en 4ème. C'est rigolo de parler avec des mecs dont les portfolios (visibles sur le net) nous ont fait rever jusque la...


- 13h : Retour en cours, ou plutôt en récré, vu qu'on fait...rien les trois heures suivantes. Le prof corrige nos devoirs de la semaine précédante.

- 16h : La journée est officiellement finie, et on découvre avec effroi un 1ère année, abattu parce qu'il avait pas rendu son travail à l'heure. Gangsta nation.

- 16h01 : Sur le chemin du retour. Cedric, Victor et wam avons bien l'intention de squatter une salle et de bosser sur les Cintiq. Autant en profiter, hein...c'est qu'ils prendraient des gouts de luxe, les frenchies!~






- 16h30 : Toutes les salles sont prises, c'est abuséééé! On a aussi vu un cours d'infographie, où un designer de GM (le prof quoi) apprend à faire un renders auto...et dire qu'on s'est tapé du Guggenheim en mode non destructif et des calques de réglage de fusion de mon c...toute l'année!

- 20h : Cédric et moi avons fait une tite sieste. Et c'est partie pour taffer toute la nuit. Mais déja faut manger! Au programme : des restes de steak tartare frits avec des raviolis coréens, et des side dishes : de la fusion food comme on n'en fait plus^^
- 22h15 : Et ca sketche comme des dingues.







- 00h30 : Casse-croute à la française.










- 1h20 : Pause clope pour Cédric, pause air pur pour moi. Y'a encore des gens dehors, qui rentrent de faire les courses...On croise une coréenne toute bourrée vient nous tenir compagnie. On se croirait vraiment dans un film!

- 3h00 : Devin, un 1ere année photo, vient squatter la chambre avec de la pizza. Ca tombe plutôt bien j'ai encore faim^^







- 3h07 : Esther, 1ere année photo, viens nous embeter (pour changer) et finit par se pieuter dans mon lit. Pas moyen de la bouger. Supeeer. J'vais dormir sur le canapé.

- 3h25 : La journée s'achève, et je sens que le réveil va être dur demain matin.

lundi 15 septembre 2008

Une fête à l'américaine

Pour aller à une soirée à Detroit (et sans doute un peu partout aux USA), il suffit de se trouver au bon endroit au bon moment. En l'occurence plein de gens attendent dehors ce soir la, et je demande pr hasard ce qu'il font. "On va à une soirée, tu peux vnir stu veux!" Je vais chercher mon portefeuille et rejoins les zigotos en bas des dortoirs.
BREF, on doit bien être 16 à attendre un taxi en face du campus. Personne ne sait vraiment chez qui on va, mais la plupart savent qu'il y aura des filles et de la bière, alors ca leur suffit!
Le taxi arrive, et va faire trois voyages, à raison de 5 ou 6 personnes par voyage, alors qu'il n'est censé en prendre que 3 légalement...laissez tomber le coup de pression pour rien.

La voiture c'est une religion dans ce pays. L'hôte de la soirée, Austin, que je connais même pas d'ailleurs, aime suffisamment ca pour avoir dessiné le logo Cadillac sur sa table de pingpong. D'ailleurs, on jouera pas au pingpong ce soir, vu que des garnements ont investi le coin pour jouer au beerpong : inutile de vous expliquer les règles...sachez juste que ca picole sévère^^

2h30 a.m : descente de flics. Les voisins se plaignent du bruit, et ca va mal finir, vu que la moitié des invités ont moins de 21 ans, et qu'ils ont tous une bière à la main...je range en scred ma Corona derrière un pacquet de Nachos et m'éloigne de la porte oO
De gauche à droite : Annalise, Devin, Stephanie, Shinichi, Alex, Josh, et un mec que je connais pas.














Les flics ont gâché la soirée. Tout le monde tire la gueule, mais Steeve, un mec que je connais même pas propose un after, et un autre mec que je connais à peine (pour avoir renversé de la bière sur mon jean), Nick, me propose de venir...alors pourquoi pas.

Les gens adorent les after ici. C'est comme une fête, mais avec moins de bière et moins de mecs qui sont venus pour baiser.
La maison est grande, mais c'est la terrasse qui regourpe tout le monde. Ca joue de la guitare et fume de l'herbe qui fait rigoler dans une pipe en forme de dragon. Les gens parlent de la France qui les fait tant rever, et sont curieux de savoir comment c'est, la vie à Paris. Cette jeunesse américaine qui va voter Obama, et qui à espoir qu'il les fera tous sortir de l'obcurantisme imposé par les conservateurs. Cette même jeunesse qui vous rappelle qu'en effet, tous les américains ne sont pas "gros, cons et racistes". Beaucoup de gens continuent pourtant de voir les choses comme ca dans notre contrée hexagonale.
Nicole, la demoiselle juste au dessus, parle un très bon français. Beaucoup le lui envient d'ailleurs. Elle n'a visiblement pas beaucoup de tabous, vu qu'elle s'est permise de pisser devant moi, pendant que je me lavais les mains...charmant.

Très classique ici, les gens, tous sexes confondus, ne savent pas ranger leur chambre :
Celle ci est plutôt ordonnée encore, mais dans le batiment ou je vis, certains appartements sont de vrais dépottoirs.

La soirée touche à sa fin, et Nick me propose de me ramener. Il n'a rien bu de la soirée, mais semble s'être bien amusé. Au contraire, une nana dont j'ai plus le nom (mais qui a essayé, en vain, de me chauffer toute la soirée), rampait au bout de 3 bières et rigolait comme une débile au moindre éclat...pitoyable.