Packer est presque devenu de l'histoire ancienne. Il reste certes des parties de la voiture qui ont besoin d'un peu de clay en plus, pour fixer un problème de symétrie par exemple, mais le gros du boulot se fait maintenant sur les surfaces.
Ma voiture faisait 5cm de trop en largeur. Problème de report entre le tape et les lignes tracées sur le marbre. Par conséquent, j'ai du gratter un peu plus de clay que les autres...Qu'à cela ne tienne, les volumes se forment plus facilement en dégrossissant qu'en packant. Un mal pour un plus.
Ma surface du haut étant relativement réaliste, je m'attaque aux côtés. Et une fois que les côtés sont à peu près finis (désolé j'ai pas de photos du process -_-;), je passe aux faces avant et arrière.
C'est la qu'on se rend compte de l'utilité de faire une maquette. Je ne savais pas trop quel rayon aurait la courbe qui relie mes flancs à mes faces arriere et avant, et j'ai du me battre avec la clay pour fixer ca. Ca ne serait jamais apparu en 2D, et ca permet de comprendre beaucoup mieux comment sa voiture est construite. En l'occurence, dans mon cas, j'ai du ralonger le portafau avant (partie située entre l'axe de la roue avant et l'extrémité avant de la voiture), pour qu ca évite de paraitre trop plat.
Un peu de détail n'est pas de trop, alors je m'y colle lentement : pare chocs, chanfreins, et 3eme feu stop à l'arrière.
Lors de cette étape, la salle devient dégueulasse : les copeaux de clay s'ammoncellent très rapidement, et ca tombe par terre, et on marche dessus, et ca s'incruste, et ca se decolle très difficilement. Du coup, on à l'impression de marcher sur du chocolat^^
Ou pas.
A cette étape du maquettage, des modeleurs professionnels se joignent à la fête : il y à Roman, le sexagenaire qui bosse chez GM, Robert, son fils, et (j'ai plus son nom) son petit-fils. Roman est arrivé aux USA de Pologne il y a 18 ans, parlant pas un mot d'anglais. Il a encore aujourd'hui un accen à couper au couteau, mais ce type a une expérience incroyable en modelage automobile traditionnel, et possède une compréhension des volumes qui dépasse l'entendement. Il a aussi connu Giacometti ("ouais, c'était un bon pote!" dit-il)...cerise sur le gâteau, Roman a déposé un brevet de clinquant à lame courbe, car, oui, il fabrique lui même ses outils...autant dire que quand il parle, y'a interet à l'écouter!
Ma voiture faisait 5cm de trop en largeur. Problème de report entre le tape et les lignes tracées sur le marbre. Par conséquent, j'ai du gratter un peu plus de clay que les autres...Qu'à cela ne tienne, les volumes se forment plus facilement en dégrossissant qu'en packant. Un mal pour un plus.
Ma surface du haut étant relativement réaliste, je m'attaque aux côtés. Et une fois que les côtés sont à peu près finis (désolé j'ai pas de photos du process -_-;), je passe aux faces avant et arrière.
C'est la qu'on se rend compte de l'utilité de faire une maquette. Je ne savais pas trop quel rayon aurait la courbe qui relie mes flancs à mes faces arriere et avant, et j'ai du me battre avec la clay pour fixer ca. Ca ne serait jamais apparu en 2D, et ca permet de comprendre beaucoup mieux comment sa voiture est construite. En l'occurence, dans mon cas, j'ai du ralonger le portafau avant (partie située entre l'axe de la roue avant et l'extrémité avant de la voiture), pour qu ca évite de paraitre trop plat.
Un peu de détail n'est pas de trop, alors je m'y colle lentement : pare chocs, chanfreins, et 3eme feu stop à l'arrière.
Lors de cette étape, la salle devient dégueulasse : les copeaux de clay s'ammoncellent très rapidement, et ca tombe par terre, et on marche dessus, et ca s'incruste, et ca se decolle très difficilement. Du coup, on à l'impression de marcher sur du chocolat^^
Ou pas.
A cette étape du maquettage, des modeleurs professionnels se joignent à la fête : il y à Roman, le sexagenaire qui bosse chez GM, Robert, son fils, et (j'ai plus son nom) son petit-fils. Roman est arrivé aux USA de Pologne il y a 18 ans, parlant pas un mot d'anglais. Il a encore aujourd'hui un accen à couper au couteau, mais ce type a une expérience incroyable en modelage automobile traditionnel, et possède une compréhension des volumes qui dépasse l'entendement. Il a aussi connu Giacometti ("ouais, c'était un bon pote!" dit-il)...cerise sur le gâteau, Roman a déposé un brevet de clinquant à lame courbe, car, oui, il fabrique lui même ses outils...autant dire que quand il parle, y'a interet à l'écouter!